L’école est un droit mais aussi l’objectif premier des mineur-es exilé-es et isolé-es en France.

Ces jeunes ne sont pas pris.es en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance tant qu’ils et elles n’ont pas pu prouver leur minorité. Ils et elles doivent donc faire un recours auprès du ou de la Juge des enfants qui durera plusieurs mois, voire plusieurs années. Pendant cette période, ils et elles n’ont ni hébergement, ni accompagnement éducatif, malgré leur demande incessante  « d’aller à l’école et d’étudier ».

Droit à l’école s’appuie sur des associations partenaires (Utopia56, Médecins Sans Frontières, Paris d’Exil, la Casa, les Midis du MIE, …) et répond spécifiquement à la demande éducative en :

1. Accueillant et préparant ces jeunes à la scolarité qui leur est refusée. Ces temps quotidiens d’études et d’ouverture culturelle sur la société française répondent à leur incroyable assiduité et motivation. Ils les préservent des dangers de la rue et leur ouvrent des perspectives d’avenir.
    
2. Les accompagnant dans leur démarche d’inscription, aux tests de niveau et d’évaluation préalables à la scolarité, puis assurant le lien avec la communauté éducative pendant leurs études (dans l’éducation nationale ou des structures alternatives).
    
3. Portant à la connaissance des différentes institutions et des académies - avec lesquelles nous sommes en contact - la cause de ces jeunes oublié-es du système scolaire.

Formules